Trois sourires.
C’est ainsi qu’a débuté l’année 2023 : c’est le titre d’un de mes tableaux vendu le jour de l’An dans le cadre des Minis du Génie, traditionnelle exposition de petits formats à Galerie du Génie de la Bastille. Galerie qui organise du 9 au 15 janvier une exposition JAUNE & BLEU en soutien solidaire à l’Ukraine, dont je ferai l’accrochage avec ma «collègue» et amie artiste Nadya B. Vingt cinq artistes ukrainiens exposent chacun une œuvre avec autant d’artistes français. Pour info https://www.legeniedelabastille.com/exposition/jaune-bleu/
ll n’y aura pas de Miroir aux Baleines à Dinard, la manifestation Les Arts au Clair de Lune pour laquelle j’avais présenté ce projet a été annulée pour l’étrange raison que « la commission Culture de la Ville n’a pas pu s’accorder sur une sélection d’œuvres faisant l’unanimité »!!! Je remets ce projet dans mes cartons et planche comme chaque année sur d’autres appels… Les jours rallongent, c’est le temps de planter quelques petites graines créatives pour les saisons à venir… Posté aujourd’hui un projet de sculpture monumentale et pérenne pour le parc de la Fontaine au Fées, dans la commune de Talant, près de Dijon… À suivre (ou pas!) …
Je vous écris de Saint Denis. Mais que diriez-vous si je vous disais, à l’instar du Maire de Pantin qui a décidé d’appeler pendant un an sa ville « Pantine », que je m’adresse à vous depuis Sainte-Denise ? Ça rajouterait un sourire à cette chronique et ferait sans doute « piquer une crise » de rire à Jacques Higelin !
Pourquoi le temps du passé est-il appelé l’imparfait ? Et quid alors du plus-que-parfait ? Tous deux sont du mode indicatif… Je comprenais, j’avais compris… Mais pourquoi la langue a-t-elle retenu les étranges appellations de ces temps du passé ? Réponses bienvenues… Merci !
Dans les films du mois, Le Lycéen de Christophe Honoré avec le remarquable Paul Kircher. L’austère mais puissant Godland dans l’Islande de la fin du XIXème siècle. Caravage de Michele Placido. Tirailleurs de Mathieu Vadepied, avec le grandissime Omar Sy. Film qui comme Indigènes en 2006 aura, dès le jour de sa sortie une répercussion politique puisque il va (enfin) permettre à 37 nonagénaires anciens combattants d’Algérie ou d’Indochine d’être dispensés de résider au moins six mois en France pour toucher leur maigre pension. Grande est la générosité de la France qui n’arrive toujours pas à regarder son passé colonial en face !!!
J’avais beaucoup aimé son précédent film Three Bilboards. Il en est de même pour The Banshees of Inisherin de Martin McDonagh, une histoire d’amitié qui n’en est plus une dans une petite île de la côté occidentale d’Irlande. Un film à couper non pas le souffle mais les doigts…
Et évidemment Avatar, vu comme le précédent en famille un soir de 24 décembre. Que me reste-t-il des 3h12 de ces prouesses techniques et diluviennes ? Des images plein les lunettes 3D et … ?
Dans ces Nouv’ailes, je ne parle en général que des films que j’aime. Exception sera faite pour Le Parfum Vert de Nicolas Pariser. À éviter de toute urgence !
J’ai poursuivi la découverte de Jon Kalman Stefansson avec les deux premiers volets de sa trilogie, Entre Ciel et Terre et La Tristesse des Anges. Le troisième volume -Le Cœur de l’Homme – étant très demandé (ce qui est très bien) dans les médiathèques de mon quartier, je vais devoir patienter un peu avant de replonger dans le monde si particulier de la langue de cet auteur. En attendant je retourne dans l’univers policier et corrompu de l’Afrique du Sud sous la plume de Deon Meyer pour son récent roman Cupidité.
À ces lectures, il me faut ajouter deux cadeaux de fêtes : Le Manifeste Intemporel des Arts de la Préhistoire du paléoanthropologie Pascal Picq (un régal des yeux et des mots) et une formidable BD parue l’an passé de Lupano et Chemineau intitulée La Bibliomule de Cordoue (une savoureuse épopée d’histoires et de livres dans l’Al Andalus de la fin du Xème siècle).
Souriez, je vous souhaite de beaux voyages de lecture !
do 9123
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