Il faudrait interdire les mots roses, repeindre les plinthes en vert, enlever les bleus à la lame de fond. Et ainsi plus légère serait la rentrée (de la lutte) des classes ! Rentrée sans projets d’exposition ou de symposium. Se concentrer sur le travail à l’atelier pour gommer les points d’interrogation qui collent aux pinceaux, scruter l’alarme à l’oeil pour résister aux sirènes de la crise et surtout, ne pas se demander à quoi sert de peindre en ces temps de mutations numériques !
En plus de l’exposition dans un cabinet dentaire du centre de Tours, aujourd’hui décrochée, j’avais accroché cet été autres tableaux et paravents dans le hall d’un laboratoire, et ce jusqu’à la fin du mois de septembre. Beaux espaces où pouvait diffuser la chaleur de ma peinture. Sans hélas de retour sonnant et trébuchant !
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