« La marée, je l’ai dans le coeur » chantait Ferré.
Elle est aussi dans l’atelier avec ses vagues et ses étales, ses flux et écumes qui rythment les lunaisons des pinceaux. Mars et avril avaient eu parfum de peinture pour l’échéance (légèrement échouée!) des portes ouvertes. Mai eut davantage le goût de la sculpture avec cette « Roue du Temps Qui Passe », projet pour le prix de la MAIF 2012, qui est aussi un calendrier. Il reprend un thème qui file le temps de mes oeuvres, puisque c’est le même que j’avais développé dans les colonnes de glace de l’Icehotel en décembre 2007, à savoir les variations saisonnières des durées du jour et de la nuit. Dans cette déclinaison circulaire aux douze rayons échancrés, le Vide est Nuit, le Plein est Jour et ainsi tournent les douze mois de l’année. Le solstice d’hiver est sur le rayon vide, celui d’été sur le rayon plein.
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