AU 9 RUE DES NOUV’AILES#47

10 avril 2020 § 0 commentaire

C’est Le Printemps des Poètes ! Une salutaire bouffée d’air dans cette période qui étouffe. Dans le cadre de cette manifestation nationale (https://www.printempsdespoetes.com) je vais participer du 18 au 23 mars à une exposition collective dans la Galerie du Génie de la Bastille, Paris 11. Le thème de cette année est Le Courage. Opportun, non ?

La saison des appels à projets bat son plein. Je n’irai toujours pas au Sancy cette année mais espère le Chili, Chicago, l’Estonie, Saumur, Charente ou Eguezée en Belgique. À suivre…

J’ai appris récemment que la sculpture monumentale en pin Douglas – Le Labyrinthe Vertical – que j’avais faite au Luxembourg en 2015 vient de rendre l’âme. L’Escalier Perpétuel, réalisé à Matour en Saône & Loire en 2010 a été démonté en 2017 car devenant dangereux pour le public. J’en conclus que la durée de vie d’une sculpture en Douglas en extérieur va de 5 à 7 ans. Envie d’acier…

Paroles de révolution par trois fois

Entreprendre est infortune Persévérer est dangereux

Alors confiance.

Tel le texte de la troisième ligne de l’hexagramme 49 du Yi Jing, figure dite «La Révolution, la Mue». Une autre version du 49/3, article de loi passé soudain en arrière-plan sous les « corona » de l’actualité.

Entendu de nouveau dans le fil des radios l’hypothèse GAÏA, théorie énoncée en 1970 par le climatologue anglais James Lovelock. «…L’ensemble des êtres vivants sur Terre formerait ainsi un vaste super organisme appelé Gaïa…». En bref, et bien que cela soit une évidence, la Terre serait une cellule unique. Force est de constater aux rythmes des alertes météo, des invasions de virus et autres abîmes abyssaux de l’état écologique de notre petite bulle bleue que Gaïa n’est plus … une hypothèse. Dans Intelligence Artificielle, il y beaucoup d’artificiel. Y a t’il de l’intelligence ? Qui, n’oublions pas, vient du latin inter ligere, que l’on peut traduire par «lire entre les lignes». En tapant «chapelle sixtine» dans un moteur de recherche commençant par G, je n’ai pas trouvé d’images des scènes centrales du détail représentant «Adam et Ève chassés du paradis terrestre». L’omniprésente image qui défile sur l’écran est celle de «La Création d’Adam» quand «Dieu» s’apprête à le toucher du doigt. (Oui, on dit Adam & Ève, non pas Ève et Adam, on entendrait Ève est à dent. Même si ça sent le dentifrice, cela peut aussi dire qu’elle est capable de mordre). Ave César !!! Dans les lectures de ce début de printemps qui s’avance masqué, Le Dynamiteur, premier roman du regretté Henning Mankell, une dose de Petit Piment (qui en réalisté s’appelle Tokumisa Nzambe po Mose yamoyindo abotami namboka ya Bakoko) d’Alain Mabankou, le jubilatoire (en poche) Serrurier Volant de Tonino Benaquista illustré par Tardi, le roman romanesque et historique La révolte, de Clara Dupont-Monod, qui conte l’histoire d’Aliénor d’Aquitaine, mère de Richard Cœur de Lion et les guerres de rivalité de chaque côté de la Manche à la fin du douzième siècle. Échos lointains de notre moderne Brexit, bonne méditation sur les violences d’hier et celles d’aujourd’hui… Et aussi le fantasque La Loi du Rêveur de Daniel Pennac, auteur entre autres en 2012 du formidable Journal d’un Corps. À l’heure où j’écris, les cours du brut plongent sous les coups de la lutte pétrolière entre Russie et Arabie Saoudite. Pendant ce temps-là, à la frontière turco-syrienne, des tirs à balles réelles sur les civils qui tentent de s’enfuir…. Vivement les balles non réelles !

Dans les films du mois, une belle comédie dramatique allemande «Deux» de Filippo Meneghetti avec les sensibles Barbara Sukowa et Martine Chevallier, un beau voyage avec «Jin Pa, un conte tibétain» de Pema Tseden,, le touchant singapourien «Wet season» d’Antony Chen, l’écologiste Dark Waters de Todd Haynes et pour les petits et les grands aussi, même en DVD, «La fameuse invasion de la Sicile par les Ours» de Lorenzo Mattoti d’après une nouvelle de Dino Bugatti. On peut aussi voir avec intensité «La fille au bracelet» de Stéphane Demoustier, frère d’Anaïs, et avec humour et sourire Un divan à Tunis de Manele Labidi avec la belle Golshifteh Farahani.

J’ai reçu la la traduction française d’un texte italien intitulé Lutter intelligemment contre l’épidémie de corona virus. Faire suivre ou pas ? Je joins le pdf en pièce jointe de ces Nouv’ailes avec les cinq photos qui accompagnent chaque numéro d’icelles. Faites en l’usage que vous voulez et portez vous belle attention.
Courage !

do 9320

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