324 carrés de bois de 20 centimètres de côté.
18 fois 18.
J’avais peint une grande lune bleue sur un fond jaune, découpé la peinture en 324 carrés de 8cm, les avais mis tous dans un grand chapeau et fait la tombola avec les 315 élèves des douze classes primaires de l’École Tuck Stell B de Rueil-Malmaison.
Chaque enfant devait ensuite reproduire son carré de papier sur son carré de bois. Le puzzle-mosaïque rayonnait au-dessus de la scène de ce jeudi 7 mai. Huit grands kakémonos carrés de 3,20m flottaient sous les cintres du théâtre André Malraux de Rueil et y dessinaient le cycle de la lunaison tout en recevant les projections vidéos des dessins des enfants. Les coeurs ont vibré de ferveur sous les mots de Prévert avant que s’envolent les rouleaux de cartons à moquette de la fusée aux damiers rouges et blancs carburant aux jets de plumes.
Quarante minutes de pur bonheur et de joie vraiment sidérale comme point d’orgue de toute une année d’un projet où se sont croisés littérature, musique, arts plastiques, chorégraphie et autres chemins d’apprentissage, de création et de concentration. C’était l’Opéra de la Lune et c’est désormais 315 éclats de lune enfantés dans les mémoires.
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