LES (dernières) NOUV’AILES DU NEUF n°64

11 juin 2015 § 0 commentaire

Le Temps du Neuf.

Combien de battements de cœur l’ont rythmé?

Il y eut d’octobre 2002 à février 2009 LE JOURNAL DU NEUF et depuis mars 2009, LES NOUV’AILES DU NEUF. Deux fois 64 chroniques qui murmurent l’erre des créations, les traces de pinceaux, les pages tournées, les films rencontrés, les mots jetés au bout du quai du clavier, tout ce qui fait aimer et douter, croire et chanter, peindre et caresser, assaisonner et relever…. Sans cesser de se demander à quoi ça sert… de se demander à quoi ça sert ….Et puis aux détours d’une belle fête sous les murs du château de Grignan, l‘échappée d’une confidence qui dit l‘assiduité aux lectures silencieuses des Nouv’ailes… Une bouffée de chaleur à grappiller tous les raisins de la vie….

Alors, douter encore puis vite redescendre à l’atelier continuer à préparer l’exposition de l’automne « À LA VITESSE DE LA PEINTURE », du 8 au 18 octobre prochain… Oyez, Oyez, je vous y convierai!

Pourquoi Enfant, ça rime avec Éléphant ? Parce que Histoire, ça rime avec Mémoire !

Pendant l‘escapade ardéchoise, il y eut le crochet par Chauvet, voyage dans le temps de l’avant et de l’après histoire….

Dans quelques jours je pars en Sologne créer « Les Anagrammes de Saturne » dans le cadre de la biennale Sculpt’en Sologne (voir Nouv’ailes n°60). Et surprise de juin, je file début juillet vers le Grand Duché du Luxembourg réaliser LE LABYRINTHE VERTICAL, sculpture pérenne dans le parc Ouerbett dans la petite ville de Kayl. Gardez le fil du dédale de l’Art…

« Ma mamy est couturieuse » m’a dit un des bambins du mercredi de la MJC de Ballan-Miré…

Et dire qu’il faudrait se réjouir, au nom du sacro-saint emploi, de la rafale de ventes de Rafales qui fait assaut de joie chez la maison Dassault et consorts… Mieux vaudrait capter les rafales de vent avec de pâles éoliennes et faire de délicieuses hydroliennes avec des hélices de sous-marins… Cela refroidirait un peu le climat de guerre qui s’étend sur la planète… Mais restons sérieux : ce ne sont là que billevesées d’artiste et utopies de pouèt-pouèt… Et surtout veillons soigneusement à bien vérifier les soupapes de l’EPR de Flamanville….

« Un amour qui finit est un amour qui n’a jamais commencé » Cette phrase a été prononcée à la radio un jour, ou peut être une nuit, par le chanteur belge Philippe Lafontaine, il y a sans doute une vingtaine d’années… Pourquoi m’est-elle restée gravée dans le creux de l’oreille ? Sans doute parce que, comme le chante Juliette Gréco : « Aimez vous les uns les autres ou disparaissez » !

Il faut mettre un peu de temps entre chaque livre de Murakami pour en déguster tous les charmes de sa fantastique poésie du quotidien très légèrement décalée et ainsi vertigineuse de puissance et de plaisir… Ce mois-çi, ce fut « L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage ». Miam miam…

« J’ai pelé une pomme et ne suis pas coupé le doigt » a dit Ève. « Normal, tu n’étais pas coupable, a répondu Adam. C’était pieux mensonge que ce Jugement Dernier ». « Il va falloir repeindre la Sixtine », a conclu Michel-Ange.

S’il n’y avait qu’un film à voir ce mois-ci, ce serait « Trois souvenirs de ma jeunesse » d’Arnaud Despleschin avec de si bons et beaux acteurs qu’on en oublierait de vieillir. Mais on peut voir aussi La Tête Haute, Titli, chronique indienne, Le Labyrinthe du Silence, et Une Femme Iranienne. Et aussi La Thérapie du Bonheur et bien sûr, La loi du Marché qui ne sont pas les deux faces d’une même pellicule !

Comme à chaque mois de juin, je clos cette chronique dans le cocon des souhaits d’un bel été… Et quand septembre s’en viendra, la chrysalide renaîtra, porteuse de nouvelles ailes qui vers vous s’envoleront.

Pour que dure le doux temps du Neuf.

do 9615

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