AU 9 RUE DES NOUV’AILES #17

28 mars 2017 § 0 commentaire

TOUT-MONDE.

«Pour la première fois, les cultures humaines en leur semi-totalité sont entièrement et simultanément mises en contact et en effervescence de réactions les unes aux autres.» Édouard Glissant, traité du TOUT-MONDE.

Ce thème préside à l’exposition qui se tient jusqu’à dimanche 12 mars à la Galerie du Génie de la Bastille, 126 rue de Charonne, Paris 11, dans le cadre du Printemps des Poètes. J’y suis tous les jours de 17 à 20h. Au-dessus des livres, photos, poèmes et autres créations de la dizaine d’artistes qui participent, j’ai suspendu quelques œufs de Tout-Monde, spermatozoïdes volants et nattés pour féconder l’air du printemps qui s’en vient. «Ce qui ne change pas est que tout change.» On sait le retour du printemps, mais on ne sait rien de ce printemps n°17 qui revient. Espérons qu’il n’y aura pas de trop de perturbateurs endoctriniens, comme ceux que l’on voit dans le nécessaire film Chez nous de Lucas Belvaux.

«Moi, ce printemps, j’aimerai bien le voir en peinture».

Vous pourrez aussi le voir en dessins puisque je participerai à l’exposition «LE GÉNIE DU DESSIN» qui se tiendra au même lieu du 28 mars au 2 avril prochain. Je vous en reparlerai.

Est ce qu’au bout du monde, on est au bord du monde?

Qu’avez vous fait le 14 novembre 2015 au matin ? Dans les abords silencieux et déserts du Stade de France, je n’ai pas trouvé mieux à faire que d’aller acheter une plante verte…

80% de la biomasse animale de la planète est constituée de …vers de terre !

La saison des réponses à projets continue et elle vient de recevoir une première validation positive avec ce projet «PLUMES DE VÉLO» décrit dans la PJ 1. Un vélo éolien qui marche aux souffles des plumes, on ne pourra pas me reprocher de manquer de réalisme !!!

Aux carrefours d’une forêt, deux pins se sont apostrophés : ils ont été transformés en pin’s …

Pour avoir longuement rêvé de la Villa Médicis quand, débarquant à Paris, j’habitais une chambre de bonne dans le 17ème arrondissement, je suis allé voir le film L’indomptée de Caroline Deruas. Je n’ai plus l’âge d’y être candidat mais en rêve encore…

Êtes vous encore émerveillé de pouvoir encore vous émerveiller ?

Vu «David Lynch: The Art Life», le documentaire danois sur le réalisateur de Mulholland Drive que 177 critiques ont, sous l’égide de la BBC, désigné comme le meilleur film du XXIème siècle (il ne reste que 83 ans aux futurs réalisateurs pour le détrôner…) Sur les murs de l’atelier de Lynch, un poster qui me va droit au cœur parce que j’ai le même à la maison : Le Jardin des Délices de Jérôme Bosch.

En ce lendemain de Journée des Droits des Femmes, allez voir les jolis portraits d’icelles dans le film sensible Certaines Femmes de Kelly Reichardt. Vous pouvez aussi voir ou revoir son très beau western La Dernière Piste paru en 2011. Dans cette lignée portraits de femmes, vu aussi 20th Century Women de Mike Mills avec la formidable Annette Bening. À voir aussi Dans la forêt, thriller franco-suédois de Gilles Marchand, De Sas en Sas de Rachida Brackni et le formidable Moonlight, oscarisé par erreur, euh, non, oups….je me suis trompé d’enveloppe. Désolé, je n’ai pas cédé à l’injonction déferlante d’aller voir La La Land, elle aurait même plutôt fait repoussoir… La la lère !!!

«Vous êtes de quel genre?» Je suis du genre humain…

Une bonne amie de passage à l’atelier lisait Enfance berlinoise de Walter Benjamin. En exergue à ce livre, une phrase du philosophe allemand Adorno «L’art est la magie délivrée du mensonge d’être vraie». Joli, non ?
J’avais beaucoup aimé Au revoir là-haut de Pierre Lemaître, Prix Goncourt 2013. Je viens de lire Trois jours et une vie, collision entre le meurtre d’un enfant et la tempête de 1999. Épatant !

Après la trilogie écossaise dont j’ai parlé dans les précédentes Nouv’ailes, je n’ai pas pu m’empêcher de poursuivre la découverte des romans de Peter May avec L’Île du Serment, voyage entre l’Écosse du 19ème siècle et l’aujourd’hui des Îles de la Madeleine. Avec près de l’oreiller, l’atlas géographique ouvert à la page de ces confettis de terre posés dans la bouche de l’estuaire du Saint-Laurent.

En ce printemps 2017 je dédie ce numéro 17 de la Rue des Nouv’ailes à toutes celles et ceux qui aiment bien le nombre 17. J’en connais ! Mais n’appelez pas la police! «Suivre», le 17ème hexagramme du Yi Jing nous invite à s’insérer avec souplesse et fluidité dans le cours du temps, sous le regard bienveillant de l’Étoile, 17ème arcane de la Roue du Tarot.

«Bon équinoxe de printemps ! » Dit cette Nouv’aile.

do 9317

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