Do Delaunay

« Dans le Labyrinthe de l’Arc-en-ciel, l’Art de la Joie colorie les îles grecques d’une ataraxie Bleu Soleil. « 

Ainsi pourrait s’écrire l’été 007, ainsi pourrait commencer la sixième saison du Neuf. Comme à son habitude, ce journal a pris quelques repos estivaux et vacance méritée. Mais tel un oiseau libre et voyageur, il revient comme tous les ans sonner à la porte du neuvième jour du neuvième mois.

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314.

Bien qu’égal à cent Pi, ce nombre n’est pas un chiffre rond.

(Vient alors sous la plume la liste de tous les adjectifs qui peuvent qualifier un nombre: premier, nul, pair, impair, entier, négatif, positif, relatif, décimal, cardinal, rationnel, réel, irrationnel, transcendant, imaginaire, complexe…)

314, c’est le nombre de « Fleurs de Conserve », sculptures réalisées cette année par chaque enfant de l’École Albert Camus de Rueil-Malmaison sur le thème du développement durable.

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Je suis content.

Je viens d’acquérir l’intégrale des succès de Gilbert Montagné, Enrico Macias et Mireille Matthieu. Je vais enfin, en tant qu’artiste pouvoir être fier de la culture française et son rayonnement dans le monde qui a connu en ce soir de 6 mai, place de la Concorde, à Paris une fulgurante augmentation de plus de 53%.

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« do de l’eau naît » signais-je le précédent numéro.

J’aurai pu aussi l’écrire « d’eau, de l’eau naît » et tout mon travail s’inscrit alors dans mon nom. (mon nom: phrase miroir).

L’eau comme archétype du fluide de vie, du flux vital, du flot d’émotions qui m’anime. L’eau comme source inépuisable du Créer. Comment le dire, comment le peindre ? Comment le re-créer sans cesse? Comment se soucier au jour d’hui de la reproduction de l’eau ? On se bat encore pour des idéologies quand bientôt manquera l’eau au logis Terre.

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« Ils peuvent couper les fleurs, brûler les arbres, tuer les hommes, ils n’arrêteront pas le printemps. Le printemps c’est l’échec à la barbarie. »

C’est dimanche après midi dans le calme dessiné de l’atelier, la radio diffuse doucement la Librairie Francophone de France Inter et dans le poste, parle Joëlle Miquet de son livre paru aux éditions Mercure de France : L’Enfant-Rire.

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« Savoir que l’écriture ne compense rien, ne sublime rien, qu’elle est précisément là où tu n’es pas – c’est le commencement de l’écriture. »

Cette phrase est extraite du chapître Ecrire dans les « Fragments d’un discours amoureux » de Roland Barthes qui veille sur mon chevet depuis près de trente ans. Elle résonne particulièrement dans ma tête de ce 9 vendredi ceint de silence.

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Pour ce passage de 6 au 7, le Neuf s’est mis au quotidien pour dire les tours et atours de ce sas des ans. Pardonnez par avance l’inhabituelle longueur de ce billet… et encore merci pour votre attention….

Samedi 9 décembre 2006: Hier des trombes d’eau ont arrosé le vernissage de l’exposition « Petits Formats » à l’artothèque de Valbonne , près de Cannes. Peu de monde, pas de ventes. De quoi méditer sur l’influence de la météo sur le cours du marché… Mais l’art est-il soluble dans la mode des marchés de Noël ?

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Il n’y avait pas de Y chez les Grecs !!!

Cette lettre quasi métaphysique, pensez donc, une alternative fourchue remplaçant l’absolu du point sur le i, fut inventée au XIIème siècle par un obscur théologien chrétien dont j’ai oublié le nom… Moi qui travaille depuis longtemps sur le Yi, ce caractère chinois qui signifie changement et que l’on retrouve dans l’intitulé du Yi Jing, le Classique des Transformations, ai été ravi de cette nouvelle que j’ai appris en écoutant les CD de Michel Onfray, fondateur de l’université Populaire de Caen.

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…« En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber
Moi j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant hip hip hip hourra ! »…

C’était le matin du 28 octobre, sur la route entre Nantes et Belle-Île

L’officielle Radio FranceInter tambourinait comme les autres médias l’anniversaire des émeutes et le petit Big Karcher continuait à matraquer sur les ondes sa dépressive répression sans issue. C’était la veille du vingt cinquième anniversaire de la mort de Tonton Georges (on ne peut ici parler de disparition puisque si grande est encore sa présence) et dans le poste, on évoqua soudain un chanteur chilien populaire, Eduardo Perralta, qui a adapté là-bas l’oeuvre de Brassens.

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