Elle a mis la Loire dans le lit de ses livres.
Elle, c’est Michèle Desbordes, écrivain magnifique dont j’avais déjà évoqué ici “La Robe Bleue” qui mettait sa plume dans la tête de Camille Claudel après son internement. Cette fois elle a tissé au fil des phrases la relation entre Léonard de Vinci et sa servante lors de ses dernières années dans son manoir d’Amboise. Cela s’appelle “La Demande”, c’est paru aux Editions Verdier en 1998 et en Folio en 2001. C’est époustouflant de beauté, fascinant de réalité et saisissant d’intimité.
Je dois à mon amie nantaise Janie ce conseil de lecture en écho au précédent numéro des Nouv’ailes et à ma visite au Clos Lucé. Qu’elle en soit ici remerciée et que se propage loin dans le fleuve des mots l’océan de cette femme de poésie trop tôt disparue en 2006 à Beaugency.
“Nous voulions changer le monde et c’est le monde qui nous a changés”…
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